mardi 4 septembre 2012

Méditer et prier (2)


Deuxième règle : méditer et prier

« Ce que tu médites le matin, garde-le dans l'esprit tout le jour : applique-toi diligemment à cela, c'est d'un grand profit. » Sainte Thérèse d'Avila

Le bénéfice : 
méditer et prier... Dans la plupart des traditions religieuses, les deux notions se confondent. Méditation et prière consistent à plonger en soi pour mieux se déployer à l'extérieur. Il s'agit de s'ancrer dans l'ici et le maintenant, via ses sens, ses émotions, puis de se relier à plus grand que soi. Dans ce mouvement de l'intérieur vers l'extérieur, les angoisses s'apaisent et le mental se clarifie. Méditer, la science l'a prouvé, est l'un des meilleurs antidotes à l'anxiété. 
Dans un monde vécu comme de plus en plus menaçant, trouver en soi un lieu-ressource procure un sentiment de sécurité. Par ailleurs, méditer, ne serait-ce que quelques minutes par jour, renforce la concentration et régule les fonctions cardiaques. Prier, en étant en demande, aide à prendre conscience de ses vrais besoins – les souhaits égocentriques et superficiels s'éteignent rapidement–, à solliciter de l'aide et à sortir des jeux de rôle de la toute-puissance.


La pratique : 
émailler sa journée de pauses sensorielles de « pleine conscience » – je respire vraiment, je regarde vraiment, j'écoute vraiment, je touche vraiment, je goûte vraiment. Au réveil et au coucher, prendre cinq minutes pour inspirer et expirer – inspirer, compter jusqu'à dix, expirer lentement, puis recommencer –, les yeux fermés, jusqu'à ce que l'on se sente détendu et allégé. Oser prier à haute voix – demander pour soi, pour les autres, ou bien remercier – ou écrire ses prières dans un cahier prévu à cet effet.